Historique et perspectives de l'intercommunalité
Les communes de Neauphle-le-Château, Jouars-Pontchartrain et Villiers-Saint-Frédéric ont décidé de s'associer en 1960, pour mettre en place un traitement conjoint des eaux usées, fondant le SIARNC.
La première station d'épuration syndicale est construite au lieu dit « la butte au pont » en 1963, pour une capacité de 3 500 équivalents habitants (EH). Le SIARNC a alors une compétence de transfert intercommunal des eaux, et de traitement de celles-ci. Chaque commune a conservé la responsabilité du développement et de l'exploitation du réseau primaire de collecte des eaux usées communal.
Dans ce cadre, les communes de Neauphle-le-Vieux (1963), le Tremblay sur Mauldre (1970) et Saint-Rémy L'Honoré (1974) rejoignent le SIARNC.
Pour répondre à l'accroissement de la population raccordée, une nouvelle station d'une capacité de 11 200 équivalents habitants est construite en remplacement de la première.
La commune de Saulx-Marchais, ainsi que les hameaux de la petite mare et de la basse pissotte à Beynes, se raccordent au réseau intercommunal du SIARNC en 1980. En 1990, tenant compte d'une part de l'évolution démographique des communes, et d'autre part de l'adhésion de Mareil le Guyon et Bazoches sur Guyonne, le SIARNC décide de construire, en lieu et place de la précédente, une station d'épuration d'une capacité de 20 000 équivalents habitants, répondant aux normes de traitement les plus poussées.
C'est ainsi que dès 1994, le SIARNC s'est trouvé doté d'une station d'épuration répondant aux exigences de la directive européenne sur l'eau de 1991 et de la loi sur l'eau de 1992, construite suivant une technologie innovante dite « OCO » en référence à la forme des bassins d'aération.
En 1998, le syndicat et les 9 communes adhérentes décident d'une plus grande intégration du service de l'assainissement en déléguant au SIARNC la gestion des réseaux d'assainissement primaires communaux.
Ainsi, un service unique se trouve gestionnaire de la collecte des eaux usées : de la boîte de branchement (sur le pas de porte des maisons) jusqu'au rejet à la rivière. La compétence de gestion des eaux pluviales reste exercée par la Commune.
Le 1er janvier 2001, la compétence assainissements non collectif est déléguée par les communes au SIARNC.
Cette même année, la commune des Mesnuls adhère au SIARNC. Pour la première fois, une commune rejoint le syndicat en conservant les infrastructures de traitement des eaux usées pré existantes : les stations d'épuration de « Millière » et « Fontenelles ».
Les communes de Galluis (2002), Villiers le Mahieu (2002) et de Montfort-l'Amaury (2004), Saint-Germain de la Grange (2006) Méré (2011) et Vicq (2019) font la même démarche, portant en 2019 à 9 le nombre total des stations d'épuration gérées par le SIARNC et à 16 le nombre de ses communes.
Dans les prochaines années, la loi NOTRe entrainera une recomposition en profondeur du paysage de l'intercommunalité.